samedi 30 juillet 2011

L'homme qui parle aux plantes

Une vidéo similaire à celle que j'avais vu il y a un bout de temps, mais très intéressante.


Un fermier mexicain, qui produit des légumes géants en grande quantité (sans produits chimiques mis à part un engrais utilisé de manière ponctuelle et en petite quantité) en parlant aux plantes, en enterrant aussi de mystérieux disques sur son champ de manière précise en lien avec les forces cosmiques, bref en utilisant un procédé basé sur le respect de la vie. Il maîtriserait aussi l'art de faire pleuvoir (notamment dans un désert selon les sources), en plaçant précisément différents arbres selon des critères qui lui sont propres. 


Voir la vidéo (extrait d'un documentaire VHS portant sur lui; un livre a aussi été imprimé : après de longues recherches, il est disponible en téléchargement ici. A garder sur son disque dur en prévoyance d'un futur upload car le lien ne va pas durer) 

Un autre bout de la vidéo

Un extrait d'un article paru dans le magazine d'informations alternatives "Nexus" n°65 / novembre-décembre 2009


Cet agriculteur nous livrera-t-il ses secrets ou est-ce à nous de les retrouver intuitivement ? En tout cas, après avoir vu cela, on se rend compte de l'absurdité des O.G.M. pour réduire la faim dans le monde. 

vendredi 29 juillet 2011

Petit aperçu des relations hommes/animaux

Labrador brun de 3 ans en cage, trouvé;
actuellement pris en charge par la S.P.A.
Un jour les hommes ont pris leur place sur Terre, et, se croyant dominant, ont commencé à causer de la souffrance aux animaux autant qu'à eux mêmes. 

Depuis, les animaux sont utilisés pour la nourriture (bovins, ovins) et le travail (chevaux, boeufs). 

Dans un second temps la notion d'animal sacré intervient, par le biais des cultes dits "païens". On peut penser aux chats égyptiens, aux vaches en Inde (qui maintenant dérangent), etc. Une multitude de divinités possédant une figure animale, leurs représentations vivantes sont respectées. Pour preuve par exemple la momification des chats en Egypte ancienne.

Parallèlement à cette sacralisation des animaux commencent à naître un peu partout des sacrifices ritualisés pour satisfaire les (ou la) divinité(s) (en vérité rares sont les cultures qui n'en ont pas fait usage). Ici s'opère un basculement des relations entre l'homme et l'animal, car ce n'est plus pour sa survie qu'il tue, mais pour ses dieux. Les animaux deviennent des offrandes vivantes, bientôt des objets.

Peu à peu le respect de l'animal en tant qu'être vivant à part entière décline, puis chute avec l’avènement de la société de consommation qui introduit la notion de produits périssables, et fait des animaux des objets temporaires, jetables. Remercions la publicité, la télévision, le "toujours plus, toujours plus vite". L'animal devient "compagnon" d'un jour, et lorsque l'on s'en lasse, on l'abandonne...

Tout ceci pour dresser un constat affligeant : des milliers d'animaux sont maltraités ou abandonnés, et finissent ou à la Société Protectrice des Animaux (S.P.A.), dans un refuge, ou bien sous terre voire dans nos assiettes. Il faudrait que tout le monde garde à l'esprit qu'un animal n'est pas un cadeau qu'on offre pour Noël et qu'on abandonne lorsque la peluche a grandi. C'est un véritable être vivant qui demande de l'attention, de l'amour, et qui reste SENSIBLE. Pour le voir, il suffit de se rendre dans une S.P.A. et de voir en cage des chiens qui demandent énormément d'exercice; cela m'a fait le même effet que de voir un ours blanc dans un zoo manger des croquettes, c'est à dire un sentiment que l'on pourrait qualifier de misanthropique. Cependant les chiens ont la faculté de rester proche des hommes et pour cela il est indispensable de RESPECTER l'animal.

D'où la nécessité de prendre en compte les facteurs suivants lorsque l'on désire s'occuper d'un animal comme un chien : 

- Le but étant de le rendre heureux, combien de temps pouvons-nous lui consacrer ?
- Avons nous une surface adaptée à ses besoins naturels ? (inutile de dire qu'un chien de montagne n'est vraiment pas à sa place dans un appartement...)
- Peut-on en assumer la charge durant toute sa vie, le promener/jouer/faire du sport avec lui plusieurs fois par jour ?
- Qu'en faire durant les déplacements/vacances ?
- Peut-on en assumer les coûts (prix de départ, vétérinaire, nourriture, accessoires) ?

Il convient aussi d'observer la situation familiale (personnes âgées, enfants en bas âge, allergies). Si on loue un appartement ou une maison, il est bon d'en discuter auparavant avec le propriétaire.

Une fois toutes ces questions réglées, le reste n'est que du bonheur, pour le chien et pour vous. Un chien est une charge, mais aussi un don de mère Nature, et je pense que c'est une formidable expérience que je vais peut-être vivre. Je conseille d'adopter des chiens abandonnés (comme à S.P.A.) : chaque être vivant a le droit d'être aimé et à quoi bon faire de nouveaux chiots alors que tant de chiens ont besoin d'aide ? Pensez seulement que malgré les bons soins du personnel, au bout d'un certain temps, les animaux, après être restés en cage un bon bout de temps, sont euthanasiés s'ils n'ont pas trouvé de maître. Notre société est malade, et ce comportement est somme toute logique : comment aimer un animal sans s'aimer soi-même et entre nous ?


Nouvelle : "Entre Deux Rives" (de Peter2011) [2010]

Lundi, 9h35. Sonnerie brutale et pourtant habituelle. Réveil. Non, je ne suis décidément pas du matin. Je me lève sans plus attendre ou ce sera le retard assuré.

9h40. Il est temps de partir. Je sors de mon immeuble. Il fait clair, déjà très clair. Je suis ébloui et me protège de la lumière éclatante. Je me dirige vers le lycée rapidement. C’est bon, je suis à l’heure. Me voici devant le portail. Des élèves. Beaucoup d’élèves. Discussions, révisions sans doute, livres ouverts et récitations mécaniques révèlent un travail de dernière minute.

Philosophie, ce doit être en C305 ou quelque chose comme cela. C’est parti pour une journée folle. Je sens que ce soir je vais pouvoir dormir... Ou non, je n’ai pas sommeil. Juste une terrible flemme. Je vois ma classe. Du moins les élèves de la classe. Professeur. Clé. Serrure, semblant de bonjour jovial. Il fait si jour. Chacun sa place. Il en reste une au fond. Le cours commence. Ils sortent leurs affaires de leur sac et prennent un air motivé. Dernières discussions et crissements soudains. La lumière intense se reflète plusieurs fois sans la salle mais cela n’a pas l’air de les gêner. Ils sont absorbés par le cours.

Je distingue des nombres écrits sur le tableau. Ils semblent être faits pour être manipulés. Dans ma tête je les assemble pour en trouver le lien logique. Le professeur nous introduit la notion d’infini. Quelle belle chose que de pouvoir visualiser les nombres ! Ceux-ci croissent tout en formant un huit. Impression étrange de déjà-vu.

L’élève interrogé, qui n’a visiblement rien compris, si l'on en croit le brouillard qui enfume sa tête, échange avec le professeur. J’arrive même à distinguer les idées qui vont et viennent de l’un à l’autre. C’est beau, une idée. Certains disent que les grandes idées font les grands Hommes. D’autres professent la réciproque. Pourquoi pas. Je suis complètement perdu dans ce monde là. La philo, ce n’est vraiment pas fait pour moi.

Nouvelle sonnerie. Plus clémente celle-ci, car elle est sensée pouvoir nous laisser nous reposer pendant quelques minutes avant la reprise.

Reprise. Noter ce qui est dit, c’est au-dessus de mes forces aujourd’hui. Les autres le font tout aussi bien. Tant mieux ! Je n’aurais qu’à écouter, et les autres, écrire.
Après avoir longuement été absorbés par leurs montres, ils referment leurs trousses en hâte; le professeur griffonne sur le sobre tableau vert quelques signes désordonnés à l’aide de craies blanches reflétant allégrement le feu incandescent de la lumière.

J’ai peine à croire que personne ne soit allé fermer les stores. D’habitude si insolents et revendicatifs, les autres se sont montrés coopératifs.

12h00. Les chaises râpent contre le sol et les autres se précipitent vers la sortie. Je les suis, même si je ne ressens aucune excitation à l’idée d’aller me restaurer. Je n’ai juste pas faim. Je les accompagne donc au self mais je ne prends rien. Pendant le repas, je suis une présence. Ecouter tout en mangeant; tout un spectacle !  Moi je regarde dehors. C’est pratique une fenêtre. Ca permet de séparer l’intérieur de l’extérieur. Ca fait rêver la liberté.

Le long et pénible rituel du "posage de plateaux" sur le tapis automatique, pour les nettoyer une nouvelle fois encore, est désormais terminé. Je sors du réfectoire dont les murs épais laissent percevoir de quelle manière l'éclat de notre étoile nous parvient. J'emprunte un des nombreux couloirs qui s'offrent à ma vue, et qui, par un jeu de clair-obscur, mettent en valeur la configuration caractéristique de cet ancien couvent. A droite. Ou, non, à gauche, c'est tout aussi bien finalement. Le bruit de mon déplacement semble très estompé, presque amorti. Cul-de-sac. Je retourne sur mes pas et je modifie mon itinéraire, de telle sorte que je prenne à droite cette fois ci. Je ne me suis jamais aventuré aussi loin dans le lycée. Expérience intéressante. J'essaie de repérer les lieux mais bizarrement je ne vois pas du tout où je me trouve par rapport aux autres bâtiments.

La poussière de craie, formant un brumeux mais fin nuage grisâtre, est transpercée par les rayons rectilignes de la lumière.

Ainsi donc j'erre. Je découvre. J'observe. Un petit escalier s'enfonce sur ma droite. Une salle de cours ici ? J'en doute fortement. Très fortement. Pourtant la curiosité l'emporte sur la réflexion. Et celle-ci laisse maintenant place à l'étonnement. Cet endroit est plus éclairé que n'importe quel autre endroit de la zone. Je passe la porte sans difficulté. Sons de trompette multicolores. Jazz sentimentaliste maîtrisé. Tempo, rythme et mélodies se conjuguent quasi-divinement. Qui est donc cet homme pour jouer ce mystérieux morceau sorti de nulle part ?

Interrompre cette musique délicieuse aurait été un crime contre le génie artistique. Pourtant, il m'intrigue. Tout en ayant l'air si jeune, il dégage une profonde énergie de paix et de sympathie. Ses grands yeux incrustés sous d'imposantes arcades fixent mon âme intensément. L'homme me regarde tout en continuant à jouer. Soudain, silence.

"Alors, qu'est ce qui t'amène ici ?"

"Je visite le lycée, en quelque sorte."

"Bien, très bien. Moi, le plus clair de mon temps, je le passe à l'obscurcir parce que la lumière me gêne."

"Qui êtes vous pour jouer aussi parfaitement bien de votre instrument ?"

"Merci, on me connaît sous le nom de Boris V. . Cependant, je ne pense pas avoir encore pu trouver la perfection. La musique n'aime pas la perfection. Trop de paramètres entrent en jeu pour qu'elle devienne universelle. Ceci dit, chaque musicien tente de faire valoir sa vision de la musique : on ne comprend pas une œuvre, on comprend l'homme qui l'a faite.

Sa voix posée m'hypnotise. Il me raconte ensuite comment les premiers hommes ont découvert l'usage de la musique, ses bienfaits et ses pouvoirs. Enchaînant ensuite sur la relation entre les mathématiques et celle-ci, il me montre que les règles sont divinement fixées, dans un but prédéterminé. C'est si intéressant que je reste posté là sans bouger, plongé dans mes pensées agrémentées de  nouvelles perspectives. Son discours me semble vrai. Simplement vrai. Ce moment devient une éternité.

Sonnerie discordante. Il est l'heure.

"Les cours reprennent, je dois vous laisser."

"Amuse toi surtout. Regarde-les s'exténuer sur leurs copies. Je suis sûr que ce spectacle te plaira."

14h05. Cohue devant les salles de classe. Ce petit monde s'agite tout comme les abeilles dans leur ruche. C'est fascinant de voir à quel point certains comportements humains sont calqués sur ceux des animaux grégaires.

Je me dirige maintenant vers le bâtiment scientifique. Salle de physique. La séance doit être expérimentale, et porter sur les phénomènes optiques. Le but est sans doute de faire comprendre que nos sens ne peuvent pas rendre compte de la lumière elle-même; seule sa réflexion sur un quelconque objet permet la perception. En somme, la lumière seule est imperceptible.

Ainsi, la seconde sonnerie se fit entendre. Début donc du cours, bruits de chaises, de trousses et bavardages intempestifs marquant l'installation et la prise de ses marques dans ce nouveau lieu. Mais, surprise. Le professeur, manifestement non enthousiasmé par la présente météo, pourtant propice à ce genre d'expérience, décide de modifier son organisation. Sourire sarcastique faisant trembler d'effroi mais aussi paradoxalement de rage les moins studieux : "pas de TP aujourd'hui, sortez une feuille". Ces doux mots résonnaient en moi comme une libération. Les heures de contrôle passent plus vite, c'est bien connu.

Motivation haletante. Je cherche à attraper mon sac pour en sortir le matériel adéquat. Cependant, par un phénomène qui m'échappe, je ne le remarque pas. Un oubli ? Improbable. Absurde. Incohérent avec le contexte. Je m'inquiète de cette fâcheuse situation et je demande à haute voix de quoi écrire. Le professeur lève la tête, me regarde, puis finalement se remet à corriger ses dernières copies. Les autres ne bronchent pas. Faussement concentrés sur leurs devoirs, ils font mine de ne rien entendre. Crissement des plumes sur les feuilles. Je ris puis finis par sortir de la salle.

Me voilà encore à déambuler dans ces maudits couloirs ! Je croise des connaissances, et les salue comme à l'accoutumée. Mais rien. Rien en retour. Quelle journée. Vraiment, vraiment pas mon jour.

Je cherche mon reflet sur une de ces hautes fenêtres pour me recoiffer. L'extérieur. Je distingue une des deux cours au centre du couvent. Elle est bordée d'herbe verte. Pourtant, je ne me vois pas. Quoiqu'à y regarder de plus près, en m'approchant à quelques centimètres de la vitre, une sorte de nuage, indescriptible au premier abord, comme mouvant, fit son apparition. Que m'arrive-t-il ?

Panique. Stress intense. Je ne rêve pas. Je sais que je ne rêve pas. Le rêve le plus réel que j'ai pu faire n'a rien de comparable à mon état actuel de conscience. Mais si je suis pleinement éveillé... Suis-je devenu fou ? Victime d'hallucinations ? Je ne suis même plus capable d'interagir avec mon environnement. Libre, mais en même temps prisonnier. Pourquoi tout ceci ? Aucune pensée rationnelle ne me vient à l'esprit. Un moment de relaxation me ferait le plus grand bien. Je retourne voir le mystérieux Boris V. .

La salle semble s'illuminer de l'intérieur. L'homme sourit et me regarde.

"Alors, ça fait quoi de traverser les murs ?"

Je reste ébahi et ne sais plus que dire. Il se trouve apparemment dans la même situation.

"C'est... bizarre."

"Bizarre ? Je dirais fabuleux ! As-tu remarqué que la moindre de tes pensées te fait instantanément franchir n’importe quel obstacle matériel ? Je reconnais cependant que la première fois est spectaculaire pour un esprit non préparé."

"Je désire seulement comprendre ce qui m'arrive."

"Je sais. C'est normal. Mais je sais aussi que dans ton for intérieur tu n'as seulement pas voulu accepter la vérité."

"La vérité ? Quelle vérité ?"

"Tu n'es plus de ce monde, petit. Tu t'apprêtes à quitter cette dimension. Je dois te montrer tellement de choses magnifiques encore. Dis au revoir à cette bonne vieille terre et à ton environnement actuel. C'est l'heure, réjouis-toi, nous nous élevons."

Sonnerie brutale et pourtant habituelle. Réveil. Je me lève sans plus attendre, afin d'arriver à l'heure à mon cher lycée Hoche.

* * *
Merci de ne pas copier cette nouvelle en partie ou en intégralité sans mon autorisation.

Quelques dessins

Petit exercice sympathique

L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn

Notre Dame d'Afrique (Alger, MAROC)

Survol d'un paradis terrestre

jeudi 28 juillet 2011

Coucher sur cours d'eau (Peter2011) [2010]


Plage (Peter2011) [2010]

Un de mes premiers dessins réalisés avec une tablette graphique; effet dessin animé garanti.

Prose : "Que croire ?" [Peter2011] [2010]

Un jour je serai grand; un jour je serai fort; un jour je serai beau. Le lendemain je ne serai rien, puis l'oubli m'emportera tout entier. Que croire véritablement ? Que la vie n'est qu'une orgie de douleurs, un excès de plaisirs fugaces qui vous emporte dans ses tourments, un doux cauchemar déraisonné et faux ?

Chacun est charlatan de lui-même. On se fait croire tant de choses qui n'existent que dans nos rêves embrumés de fumée nauséabonde. On se martèle de serments, on répète les rites et les coutumes des aînés, et tout ceci dans un éternel recommencement qui endort nos corps pétrifiés ou tremblants de douleurs inextinguibles.

Je pense que rien n'est immuable. Que tout change à longueur de temps. Mais rien n'est plus incertain qu'une pensée invérifiable et limitée dans le temps. On pourrait ne rien penser, et rester là à contempler le monde, comme un enfant devant un aquarium, ébahis par tant de remous soudains, de jouissances factices ou par la simple vue d'objets mouvants qui paraissent être plus que de simples choses.

Cependant tout peut arriver à n'importe qui et n'importe quand. A chaque instant la possibilité d'agir de façon imprévisible ou de penser l'impensable nous est offerte. On peut changer d'opinion comme de système de pensée, de valeurs morales. Alors, que croire ? Si rien n'a de valeur en ce monde, autre que la beauté incandescente et artistique, qui est elle aussi restreinte dans une unité de temps, si celui-ci n'est qu'une illusion, que croire ? Que la vie est un mystère insondable qui ne peut être révélé qu'après notre putréfaction ?

Si on recherche le bonheur, ou quoi que ce soit qui à nos yeux soit une sorte de but final à l'existence, et qu'on s'aperçoive que tout n'est que leurre incertain, que croire ?

Evoluer dans un environnement qui finalement vous dépasse par tant de magnificence ou bien de haine immonde et cruelle, on fait plus qu'y croire : on le vit, on le pressent, et on en meurt.

Poème : "Souvenirs du Vivant" (Peter2011) [2010]

Chacun connaît au gré du destin de ses choix
De l'amour de la haine des hauts des bas
La réalité devient illusion le chant des oiseaux futile
Une journée divine un enfer subtil
Ce petit quelque chose ce je ne sais quoi
Qui fait de l'Homme un mélange
Relai entre ses pensées et les anges
Me remplit nous remplit d'une profonde joie
Souvenons nous du temps
Où la terre où l'argent
N'avaient en nos coeurs nulle valeur
Nous n'avions pas à faire la course
Puisque nous étions la Source
Révélant notre véritable corps, éblouis par notre candeur
Se souvenir nous ramène à l'avance sans vanité ni offense
Dans les déboires premiers de notre existence
A condition d'en faire profiter et soi et l'assemblée
Dans le chemin de notre nature profonde la Conscience Unité

Poème : "Eloge Végétale" (Peter2011) [2009]

Depuis des millénaires de sages prophètes
Semblent demeurer muets au défilement du temps
Si celui-ci existe ou s'ils vivent le présent
Rien n'a pu ébranler leurs divines facettes

Aujourd'hui j'ai vu un arbre
Sa luminosité ses reflets verdoyants
Sa subtile énergie et son teint changeant
Au gré des saisons reflètent mon âme

Nous avons même échangé des pensées
Me contant Naissance, Vie et Destinée
La peur ne me vint pas je n'ai pas crié alors
La fortune que constituerait mon sort

Cette rencontre fut pour moi transcendante
Reconnaissez dans ces brefs ressentis la valeur
Des règnes oubliés ou présents ou futurs
Car l'Homme cet animal divin parfois égaré
A beaucoup à apprendre de ces formes de Vie

Source, éléments, végétaux, animaux, humains,
Tous en commun sont créations Création bienfaisante

Poème : "Histoire d'une Vie" (Peter2011) [2009]

Naître, vivre et mourir ; un destin, un chemin
Qui nous semblent immuables
Chatouillent et narguent nos sens infâmes
Alimentés par des croyances trompeuses
Ou notre soif de connaissances curieuse

Comment imaginer l'existence
D'une conscience omnisciente
Née d'un rien et disparaissant comme tel
Une vie innocente sans l'ombre d'une réelle constance 
Illusoire, contraire à toutes nos espérances ?

Cherchez par vous même la réponse
Car il est bon d'être entièrement persuadé
De son ultime vérité; chaque chose obéit au Tout
Et Tout est contenu en nous Immortels

Ceci n'est qu'une expérience parmi tant d'autres
N'ayez donc crainte devenez les apôtres
De notre divine nature la Vie

Autres


Aperçu photo du château de Versailles

Vue sur la pièce d'eau des Suisses

Orangerie du château


Quelques prises d'Italie

Mont Blanc







Petit aperçu photo du Canada













En roulant








Rocher percé