vendredi 29 juillet 2011

Petit aperçu des relations hommes/animaux

Labrador brun de 3 ans en cage, trouvé;
actuellement pris en charge par la S.P.A.
Un jour les hommes ont pris leur place sur Terre, et, se croyant dominant, ont commencé à causer de la souffrance aux animaux autant qu'à eux mêmes. 

Depuis, les animaux sont utilisés pour la nourriture (bovins, ovins) et le travail (chevaux, boeufs). 

Dans un second temps la notion d'animal sacré intervient, par le biais des cultes dits "païens". On peut penser aux chats égyptiens, aux vaches en Inde (qui maintenant dérangent), etc. Une multitude de divinités possédant une figure animale, leurs représentations vivantes sont respectées. Pour preuve par exemple la momification des chats en Egypte ancienne.

Parallèlement à cette sacralisation des animaux commencent à naître un peu partout des sacrifices ritualisés pour satisfaire les (ou la) divinité(s) (en vérité rares sont les cultures qui n'en ont pas fait usage). Ici s'opère un basculement des relations entre l'homme et l'animal, car ce n'est plus pour sa survie qu'il tue, mais pour ses dieux. Les animaux deviennent des offrandes vivantes, bientôt des objets.

Peu à peu le respect de l'animal en tant qu'être vivant à part entière décline, puis chute avec l’avènement de la société de consommation qui introduit la notion de produits périssables, et fait des animaux des objets temporaires, jetables. Remercions la publicité, la télévision, le "toujours plus, toujours plus vite". L'animal devient "compagnon" d'un jour, et lorsque l'on s'en lasse, on l'abandonne...

Tout ceci pour dresser un constat affligeant : des milliers d'animaux sont maltraités ou abandonnés, et finissent ou à la Société Protectrice des Animaux (S.P.A.), dans un refuge, ou bien sous terre voire dans nos assiettes. Il faudrait que tout le monde garde à l'esprit qu'un animal n'est pas un cadeau qu'on offre pour Noël et qu'on abandonne lorsque la peluche a grandi. C'est un véritable être vivant qui demande de l'attention, de l'amour, et qui reste SENSIBLE. Pour le voir, il suffit de se rendre dans une S.P.A. et de voir en cage des chiens qui demandent énormément d'exercice; cela m'a fait le même effet que de voir un ours blanc dans un zoo manger des croquettes, c'est à dire un sentiment que l'on pourrait qualifier de misanthropique. Cependant les chiens ont la faculté de rester proche des hommes et pour cela il est indispensable de RESPECTER l'animal.

D'où la nécessité de prendre en compte les facteurs suivants lorsque l'on désire s'occuper d'un animal comme un chien : 

- Le but étant de le rendre heureux, combien de temps pouvons-nous lui consacrer ?
- Avons nous une surface adaptée à ses besoins naturels ? (inutile de dire qu'un chien de montagne n'est vraiment pas à sa place dans un appartement...)
- Peut-on en assumer la charge durant toute sa vie, le promener/jouer/faire du sport avec lui plusieurs fois par jour ?
- Qu'en faire durant les déplacements/vacances ?
- Peut-on en assumer les coûts (prix de départ, vétérinaire, nourriture, accessoires) ?

Il convient aussi d'observer la situation familiale (personnes âgées, enfants en bas âge, allergies). Si on loue un appartement ou une maison, il est bon d'en discuter auparavant avec le propriétaire.

Une fois toutes ces questions réglées, le reste n'est que du bonheur, pour le chien et pour vous. Un chien est une charge, mais aussi un don de mère Nature, et je pense que c'est une formidable expérience que je vais peut-être vivre. Je conseille d'adopter des chiens abandonnés (comme à S.P.A.) : chaque être vivant a le droit d'être aimé et à quoi bon faire de nouveaux chiots alors que tant de chiens ont besoin d'aide ? Pensez seulement que malgré les bons soins du personnel, au bout d'un certain temps, les animaux, après être restés en cage un bon bout de temps, sont euthanasiés s'ils n'ont pas trouvé de maître. Notre société est malade, et ce comportement est somme toute logique : comment aimer un animal sans s'aimer soi-même et entre nous ?


1 commentaire:

  1. Faudrait rajouter que l'animal est un reflet de l'homme dans certain aspect, c.est à dire que ce que vit l'humain souvent plus ou moins inconsciemment il le projette sur l'animal: le manque de liberté, la souffrance, le contrôle ...

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